Acquise par la commune de Lavoine en 2000, à des fins touristiques, cette horloge est le résultat d’un travail de l’école d’ingénieurs à Épinal (Vosges). Il n’en n’existe que trois dans le monde :
à San Francisco (États-Unis),
à Munich (Allemagne),
à Lavoine.
La roue, d’un diamètre de deux mètres, est fabriquée, de même que la structure, en bois d’IROKO (provenance : Afrique), quant aux goulottes permettant le transport des billes l’essence utilisée est l’Épicéa, traité en autoclave, puis peint.
Les billes, en Assemela, ont un poids précis : 1.400Kg pour un diamètre de vingt centimètres. Elles sont au nombre de trente-deux. Le principe d’utiliser la puissance motrice de l’eau pour mettre en rotation une roue est vieux comme le monde, mais l’utilisation qui en est faite ici est originale. Le fonctionnement de cette horloge à billes et à eau est basé sur le même principe que celui qui actionnait autrefois les scieries à eau présentes dans les Bois-Noirs.